Learn about inclusive language practices for the workplace
Dans un environnement de travail diversifié, le langage que l’on emploie a un impact direct sur le sentiment d’appartenance, la confiance et la collaboration. Pour des francophones travaillant aux États-Unis, apprendre à utiliser un langage inclusif, en français comme en anglais, permet de limiter les malentendus et de refléter le respect porté à chaque personne au quotidien.
Réfléchir à ses mots au travail signifie examiner la façon dont on rédige des courriels, des comptes rendus, des offres d’emploi ou des messages sur les outils collaboratifs. Le but du langage inclusif n’est pas de compliquer les phrases, mais de réduire les biais implicites, d’éviter les stéréotypes et de rendre chaque personne visible, quel que soit son genre, son origine ou sa situation.
Dans un contexte franco‑anglophone, comme pour de nombreux francophones installés ou employés aux États-Unis, cette question est encore plus sensible. Entre les habitudes héritées du français, les usages américains et l’évolution rapide des normes sociales, il est utile de disposer de repères clairs et partagés au sein de l’organisation.
Inclusive writing guide : à quoi sert-il au travail ?
Un inclusive writing guide est un document de référence interne qui fixe quelques principes simples pour écrire de manière inclusive. On y trouve souvent des listes d’expressions à privilégier, des termes à éviter, ainsi que des exemples de reformulation adaptés au secteur d’activité. Il peut rappeler, par exemple, qu’il est préférable d’utiliser des termes épicènes comme le personnel ou les équipes plutôt que des formes très genrées.
Ce guide permet aussi d’expliquer la différence entre langage inclusif, centré sur le respect des personnes, et écriture inclusive au sens typographique, qui inclut des formes comme les points médians ou la double flexion. Chaque organisation peut décider de son positionnement, à condition de mettre en avant la lisibilité, l’accessibilité pour toutes et tous, et la cohérence avec ses valeurs.
Gender-neutral language tips : gestes simples au quotidien
Les gender-neutral language tips regroupent des conseils pratiques pour limiter les suppositions de genre et élargir les représentations. En français, cela passe par l’usage de formulations neutres ou collectives, comme les personnes candidates au lieu des candidats, ou l’équipe de direction plutôt que le directeur et ses adjoints. Reformuler une phrase pour éviter de devoir accorder systématiquement au masculin est souvent possible.
En anglais, très présent dans les entreprises aux États-Unis, le recours au pronom singulier they lorsqu’on ne connaît pas le genre d’une personne, ou lorsque celle-ci préfère un pronom neutre, est désormais courant dans de nombreux milieux professionnels. Adapter les intitulés de postes (par exemple chair au lieu de chairman) ou éviter les adjectifs associés de façon stéréotypée à un genre contribue également à rendre la communication plus inclusive.
Inclusive language training online pour vos équipes
Mettre en place une inclusive language training online aide les équipes à s’approprier ces pratiques de manière progressive. Les formats numériques, comme les classes virtuelles, les modules d’e‑learning ou les vidéos courtes, sont particulièrement adaptés à des collaborateurs répartis sur plusieurs sites ou fuseaux horaires.
Une formation efficace présente des situations concrètes: rédaction d’un message à un client, réponse à un commentaire interne, préparation d’un support de présentation ou révision d’une politique RH. Les participant·es peuvent s’exercer à repérer des formulations excluantes, à proposer des alternatives plus neutres et à discuter des nuances culturelles propres au contexte américain. Des rappels réguliers, par exemple sous forme de micro‑modules, consolident les réflexes au fil du temps.
Gender neutral language software : quels outils utiles ?
Les gender neutral language software constituent un appui technique intéressant. Intégrés à des traitements de texte, des navigateurs ou des outils de messagerie, ils signalent certains termes potentiellement problématiques et suggèrent des alternatives jugées plus inclusives. Ils fonctionnent sur un principe proche de celui des correcteurs orthographiques, mais ciblent les formulations liées au genre, aux stéréotypes ou à certaines catégories de personnes.
Ces logiciels restent toutefois des aides et non des arbitres définitifs. Ils ne perçoivent pas toujours bien le contexte, peuvent ignorer des références culturelles ou proposer des corrections qui ne correspondent pas au ton souhaité par l’organisation. Leur utilisation est plus pertinente lorsque les équipes sont déjà sensibilisées au langage inclusif et capables de juger quand suivre ou adapter une suggestion.
Rédaction inclusive guide PDF pour une diffusion interne
Produire un rédaction inclusive guide PDF permet de rendre les bonnes pratiques facilement accessibles à toutes et tous. Ce format est simple à envoyer lors de l’onboarding, à déposer sur l’intranet ou à joindre aux modèles de documents internes. Il peut contenir des tableaux de reformulation, un glossaire des termes liés à la diversité ou encore des recommandations sur la manière de parler du handicap, de l’origine ou de l’orientation sexuelle avec tact.
Dans une équipe où le français et l’anglais coexistent, ce guide peut présenter des exemples dans les deux langues, montrant comment maintenir l’intention inclusive lors de la traduction. Mentionner quelques références publiques (chartes de langage inclusif d’institutions, bonnes pratiques d’associations professionnelles) aide également à situer les choix de l’entreprise dans un cadre plus large, tout en gardant la liberté d’adapter ces recommandations à la réalité du terrain.
How to write inclusively in English quand on est francophone
Pour des personnes dont la langue première est le français, la question how to write inclusively in English soulève souvent des doutes: quels termes éviter, comment utiliser les pronoms, comment tenir compte de la sensibilité américaine autour de certains mots liés à la race ou au genre? Une approche pragmatique consiste à combiner des ressources à jour avec l’écoute des personnes concernées.
Il peut être utile, par exemple, de proposer le partage des pronoms dans les signatures de courriel ou lors des réunions en ligne, sans le rendre obligatoire. Accueillir les corrections lorsqu’une personne signale qu’un terme ne lui convient pas, intégrer des relectures croisées pour les documents importants et vérifier régulièrement la terminologie avec les équipes RH ou diversité et inclusion renforcent la cohérence globale.
Au fil du temps, la pratique du langage inclusif au travail devient moins une série de règles à appliquer qu’une habitude collective: celle de prêter attention aux mots, d’ajuster ses formulations et de reconnaître la diversité réelle des personnes avec lesquelles on travaille. Guides, formations, outils numériques et échanges informels se complètent pour construire une culture de communication à la fois plus précise, plus respectueuse et plus accueillante pour toutes et tous.